La tenue de ce colloque entredans le cadre de la mise en oeuvre de la réforme foncière à Madagascar et a pour objectif de mettre à jour le règlement technique afin d'uniformiser la méthode de travail du service topographique malgache.
Il privilégie, en effet, l'échange entre tous les chefs d' unités et les géomètres assermentés en exercice au central, régional et au niveau de 36 circonscriptions répartis dans toute l' île.
Les discussions portent d'une part, sur le dispositif institutionnel et attributions et les procédures domaniales et foncières ainsi que les définitions et classifications des travaux topographiques et d'autre part sur l'exécution des travaux topographiques fonciers.
Lors de l'ouverture de l'événement, le secrétaire général de la vice primature en charge du développement et de l'aménagement du territoire, Ramahadison Olivier, a affirmé qu'il faut mettre l' accent surl'amélioration du service en vue de veiller aux avantages des usagers. Il a également sollicité des échanges fructueux afin d'aboutir à des solutions applicables dans un avenir proche.
Le directeur général des services fonciers, Ravelojaona Tantely, a noté de son côté que la désorganisation au niveau des services topographiques et celui des domaines, est souvent source de problème, cela requiert ainsi une réglementation afin d'optimiser la qualité du service offertau public.
Lors de l'interview avec les journalistes, le directeur des services topographiques (DST), Randriamampandry Cyrille, a souligné l'importance du slogan des services topographiques qui se base sur la précision étant donné que le minimum d'erreur commis au niveau du métrage entraîne un empiètement de terrains. «Telle est la raison de la tenue de ce colloque, l'heure est venue de mettre à jour le règlement technique daté de 1976 qui est largement dépassé par le temps», a-t-il soulevé.
Notons que les services topographiques souffrent d'une insuffisance de matériels et surtout de personnel. La Grande Ile ne dispose qu'une cinquantaine de chefs d'unité contre un besoin de trois géomètres pour chaque circonscription. Par conséquent, plusieurs tâches incombent au géomètre assermenté à savoir la descente sur terrain jusqu'à la validation des travaux.