"Les revendications sociales faites par ledit Syndicat ne peuvent pas être satisfaites par l'Etat étant donné que sile budget total alloué pour l'année 2012 au ministère de l'Education nationale s'élève à 110 milliards d'Ariary, le montant total desdites revendications est de l'ordre de 210 milliards d'Ariary, soit une enveloppe financière d'un montant de 500 000 Ariary pour chacun des 43 500 enseignants publics", a précise le communiqué de la présidence de la transition. (1dollar équivaut à 2.000 Ariary)
Pourtant, faute de financements extérieurs, il a fallu diminuer le montant global du budget général de l'Etat de 40% par rapport à celui de 2011 et si l'on satisfait ces revendications, il faudrait ainsi fermer les portes de quelques ministres, a affirmé Rajoelina.
Le ministre de l'Education nationale, Manoro Régis, a indiqué que l'Etat a déjà proposé le déblocage d'une enveloppe de 20 milliards d'Ariary pour satisfaire en partie ces revendications sociales et Andry Rajoelina y a également ajouté l'enveloppe de 5 milliards d'Ariary.
Toutefois, le SEMPAMA a décliné toutes ces offres alors que selon la remarque faite par Andry Rajoelina, octroyer l'enveloppe de 5 milliards d'Ariary aux enseignants publics équivaut à ne pas construire 1 600 salles de classes pour les établissements publics, notamment des régions reculées.
En tout cas, le président de la transition a déclaré que " toutes les voies du dialogue sont maintenant épuisées et tout repose ainsi sur la sagesse et la conscience de ces enseignants".
Pour permettre aux élèves, collégiens et lycéens des établissements scolaires publics de rejoindre les bancs des études, des solutions fermes seront d'ici peu dont des descentes sur le terrain jusque dans les régions, effectuées par les membres du gouvernement pour mener des campagnes de sensibilisation et d' explication inhérentes à ces mesures prises.
Notons que depuis des mois, le SEMPAMA a entamé une grève pour revendiquer l'augmentation de leurs indemnités liées à leur fonction.