Madagascar : Les préparateurs du comité de la réconciliation nationale projettent le retour des exilés politiques

Afriquinfos Editeur
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Les préparateurs du comité de la réconciliation nationale, composé des représentants de la société civile, ont révélé à Xinhua mercredi que la FFM, une institution de la transition qui sera chargée de la réconciliation nationale dans le pays, devrait être mis en place le 20 septembre cette année. Disant qu'ils ne sont pas décideurs, l'un des préparateurs du comité de la réconciliation nationale, le pasteur Ramino Paul a dit que les travaux relatifs à l'amnistie des événements politiques entre 2002 et 2009, devraient être terminés du 1er au 24 octobre 2012.

Les préparateurs du comité de la réconciliation nationale ont exprimé que sans l'apaisement et la réconciliation, les élections justes, transparentes et crédibles ne sont pas garanties. La mise en place du comité de réconciliation nationale avant la tenue de l'élection a été recommandée par la feuille de route pour la résolution de la crise politique à Madagascar, tandis que la première élection est prévue pour le 8 mai 2013. Cette feuille de route a été signée en septembre 2011 par une dizaine de groupements politiques.

 Les lois relatives à l'amnistie et la réconciliation nationale ont été également déjà adoptées par le Parlement de la transition récemment. Les observateurs politiques attendent impatiemment la mise en place de ce comité, parce que le sort de l'ancien président Marc Ravalomanana, qui vit en exil en Afrique du Sud depuis son successeur Andry Rajoelina a pris le pouvoir en 2009, en dépend également. Si ce comité lui permet de revenir, il pourra présenter sa candidature à la prochaine présidentielle.

Madagascar est en crise politique depuis décembre 2008, suite à ne impasse entre M. Marc Ravalomanana, président de la République de 2002 à 2009 et M. Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo, de décembre 2007 à mars 2009. En raison des manifestations massives dirigées par Rajoelina, Ravalomanana a abandonné sa présidence le 17 mars 2009, à un directoire militaire, qui a transféré le pouvoir à Rajoelina quelques heures plus tard. Rajoelina a officiellement pris le pouvoir le 21 mars 2009, tandis que son prédécesseur s'est enfui en Afrique du Sud, quelques jours après.