Selon Richard Via, Madagascar peut offrir à Maurice le riz, la pomme de terre, les grains secs et l'ail, des produits importés de pays lointains comme l'Australie, l'Inde ou le Canada.
Ces quatre aliments exportés vers Port-Louis, rapporterait 500 millions d'euros annuellement à la Grande Île, a-t-il assuré. "L' ambassade de Madagascar a effectué une étude de marché à cet effet et nous savons qui nous pouvons assurer ces produits à nos amis Mauriciens".
Le conseiller a situé la tenue de ce festival commercial et culturel dans le cadre de la dernière étape de la transition politique à Madagascar.
Il a expliqué que cette édition se tient aujourd'hui pour la troisième année en raison "des relations spéciales entre les deux îles".
Richard Via a également fait mention de la complémentarité des deux économies à un moment où la crise économique et alimentaire frappe le monde.
"Il est temps d'effectuer un recentrage sur la région", a-t-il insisté. "Cela permettra d'une part, une amélioration de la situation de nos paysans à Madagascar et également un allègement du coût du panier de la ménagère à Maurice".
Il s'est dit confiant dans la coopération régionale et a souhaité l'apport de Maurice en termes de technologie et de semences améliorées.
La 3e édition du festival "Madagascar au Caudan" se tient jusqu' au 26 août sur le front de mer de Port-Louis.
Organisée par le cabinet Harson et l' ambassade de Madagascar à Maurice, en collaboration avec le Caudan Waterfront, elle veut être la vitrine des services et produits fabriqués à Madagascar.
On y trouve notamment les secteurs de l'agroalimentaire, les travaux du bois, le textile, les services du sourcing et l'expertise, le tourisme, l' art plastique, la décoration intérieure à base de produits miniers et de fibres naturelles ainsi que le bien-être et l'aromathérapie venant de la Grande Ile.