La situation économique de Madagascar n’est rien moins que « catastrophique », avertit la Banque mondiale. La situation politique, bloquée depuis 4 ans maintenant, n’est pas mieux. Alors on suppose bien que l’Etat malgache, qui n’arrive déjà pas à financer les élections, ne risque pas de voler au secours des espèces menacées.
La menace en question vient de la déforestation intensive dont sont victimes les forêts malgaches. Entre culture sur brûlis, chercheurs d’or et trafiquants de bois précieux, la forêt s’est tellement réduite qu’elle ne représente plus que 13% à peine de ce qu’elle était à l’origine. Et avec elle disparaissent les animaux qui y vivent, dont les lémuriens.
Les ONG environnementales, conscientes qu’aucune aide ne peut être espérée du gouvernement, tentent de se mobiliser pour empêcher l’irréversible. Mais comme le dit Jonah Ratsimbazafy, primatologue malgache : « tant que la pauvreté existera, on ne peut pas croire que l’on pourra empêcher la disparition de ces lémuriens.
Pour se consoler, on pourra se réjouir de la découverte faite en Amérique latine : l’olinguito, petit mammifère jusqu’à ce jour inconnu. 10 de perdus, 1 de retrouvé…
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