Le conclave initié au début par le Premier ministre de la transition, Omer Beriziky, mais repris par le FFM, a vu la participation de près de 92 personnalités appartenant au gouvernement, entités politiques et des forces armées, a lui aussi réclamé le retrait de ces candidats comme l’a exigé la communauté internationale.
Le conclave a donné 48 heures à la Cour Electorale Spéciale (CES) réviser sa décision du 3 mai dernier et de retirer la candidature de Rajoelina, Lalao et Ratsiraka.
Il a maintenu le premier tour de l’élection présidentielle le 24 juillet prochain selon le calendrier publié par la Commission Electorale Nationale Indépendante pour la transition (CENIT).
La mouvance de Rajoelina a signé la proposition en exigeant que Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka fassent de même.
Le 26 mai dernier, l’Union africaine (UA) et les chefs d’ Etat de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont annoncé, à Addis-Abeba, leur décision de ne pas reconnaître comme futur président élu de Madagascar Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka.
Le 3 mai, la CES a accepté 41 personnes comme candidats à la prochaine élection présidentielle dont le premier tour doit se tenir le 24 juillet et le deuxième tour le 25 septembre prochain en jumelée avec les législatives.
