Sur plus de 30 secteurs recensés, le Bianco a enregistré 219 cas de corruption en 2011 pour le secteur des collectivités territoriales décentralisées, viennent ensuite la Gendarmerie nationale (164 cas de corruption), la Justice (101 cas de corruption) et les services des Domaines et Fonciers.
Ce cas de corruption est plus élevé à Antananarivo, la capitale malgache où l'on a enregistré 50 cas de corruption dans le secteur des collectivités décentralisées comme les bureaux des communes et les arrondissements.
Toamasina, la province à l'est de la grande île arrive en deuxième rang pour ce type de corruption, suivie de Fianarantsoa ( au centre-sud), Majunga (à l'ouest), Tuléar (au sud) et Diégo (au nord).
En ce qui concerne le domaines des fonciers et juridiques, Diégo et Fianarantsoa sont les plus touchés tandis qu'à Tuléar, la gendarmerie nationale est la plus corrompue parmi les 30 secteurs recensés par le Bianco.
5126 doléances ont été reçues par le Bianco en 2011, 980 cas ont été « investigables » et 821 dossiers ont été traités. L'année dernière, 284 personnes ont été arrêtées pour corruption et 87 autres ont été placées en détention provisoire.
Notons que selon l'Organisation Non Gouvernemental (ONG) Transparency international, en 2011, Madagascar est au 100ème rang sur 183 pays dans l'indice de perception de la corruption.
