Le blocage administratif lancé mardi dernier a pour objectif de faire pression sur le gouvernement de transition à propos des différentes revendications et l'application des décrets qui n'ont pas encore été concrétisés, a-t-on précisé.
Une grande marche sur la « Rue de la Liberté » à Anosy, au centre ville de la capitale a été effectuée par les divers syndicats concernés par ce grève dont celui des enseignants éducateurs, les enseignants chercheurs, les paramédicaux et médecins, les douaniers, la plate-forme des Agents de l'Etat, les magistrats, les étudiants de l'université, le syndicat de la Banque centrale de Madagascar ainsi que la cellule de crise interministérielle.
Ce groupement de syndicats a avancé que la transition malgache aura jusqu'à la fin de cette semaine pour exécuter ses promesses. Au-delà de ce deadline, le mouvement de grève s'étend rajusque dans les régions, a-t-on indiqué.
Notons que mardi dernier, le président de la transition malgache, Andry Rajoelina, a annoncé que des mesures seront incessamment prises en ce qui concerne les médecins et les paramédicaux grévistes. « Ils ont le devoir de sauver des vies et de soigner les malades et ils n'ont pas le droit de faire la grève si c'est pour laisser le peuple malgache mourir », a-t-il précisé.