Madagascar : 44% des accouchements effectués avec l’assistance d’un professionnel de santé

Afriquinfos Editeur
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35% des accouchements ont lieu dans les formations sanitaires et 10 femmes par jour décèdent de suites de complications lors de l'accouchement ou de la grossesse, a fait remarquer le FNUAP à la veille d'un colloque national qui réunira plus de 250 sages-femmes les 24 et 25 novembre à Fianarantsoa (centre-sud) ayant pour but de renforcer et promouvoir la profession de sage-femme et pour réduire le taux de mortalité maternelle et infantile.

"Dans le combat contre les décès maternels et néonatals, les sages-femmes sont en première ligne et devront être disponibles et attentives pour entourer, rassurer, accompagner les femmes tout au long des grossesses. Elles sont là pour veiller à la sécurité et au bien-être de la mère et de l'enfant, avant, pendant, et après l' accouchement", a déclaré Madame Agathe Lawson, représentante de l' UNFPA à Madagascar.

"Promouvoir et investir dans le métier de sage-femme est l'un des investissements le plus rentable qu'un pays puisse faire car il s'agit de sauver des vies", a-t-elle continué.

Les différences socioculturelles, l'éloignement géographique, le manque d'effectif, le manque de matériels médicals adéquats et de moyens financiers des formations sanitaires sont des obstacles qui nuisent à l'amélioration des performances d'où la baisse du taux d'utilisation des formations sanitaires qui assombrissent les compétences des sages-femmes.

Le FNUAP et la Confédération Internationale des Sages-femmes ( ICM), dont fait partie l'Association Nationale des sages-femmes de Madagascar (ANSFM), et le ministère malgache de la Santé publique sont les acteurs majeurs du colloque qui discutera également des inconvénients de l'accouchement à domicile.