Les autorités béninoises connaissent les capacités de nuisance de la secte islamiste et se préparent d’ores et déjà à parer à des éventuelles représailles. A la frontière bénino-nigériane, les dispositifs sécuritaires sont renforcés.
Sans doute, la riposte de la secte islamiste à la suite du revers essuyé lors du combat qui l’a opposé aux armées tchadienne et camerounaises pour le contrôle de la localité de Gamboru et ses périphéries a édifié le Benin.
Cette entrée en guerre du Benin doit certainement décider le Niger dont l’Assemblée nationale hésite à donner son onction malgré la menace de la nébuleuse Boko Haram à ses portes.
Anani GALLEY