Selon un rapport publié par le PSI à Arusha, au total 8,2 millions de boîtes de préservatifs masculins ont été utilisées en 2013 pour la protection contre le VIH et pour la planification familiale.
L'étude du PSI prévoit également qu'environ 9,9 millions de boîtes de préservatifs masculins devraient être consommées d'ici à la fin de cette année.
En Tanzanie, l'utilisation des préservatifs chez les femmes de 15 à 24 ans est légèrement inférieure à celle des hommes.
L'Institut d'études de marché et de société internationale PSI, implantée dans plus de 60 pays, travaille depuis 1993 à améliorer la santé des Tanzaniens.
George Magige, directeur du PSI en charge de la région nord de la Tanzanie, a déclaré que la progression de l'utilisation des préservatifs résultait de campagnes énergiques contre le fléau du VIH (virus du sida) dans cette région.
"Cette conclusion résulte d'une étude menée récemment dans la zone", a déclaré M. Magige, ajoutant que cette étude s'appuyait sur les déclarations de vendeurs et d'agents dans toute la région.
Ces conclusions montrent que les préservatifs sont utilisés pour éviter le VIH/sida ainsi que par mesure de planification familiale.
Le médecin en chef du district d'Arusha, Bakari Salumu, a salué le rôle joué par PSI qui a contribué à la réduction des nouvelles infections du VIH à Arusha et dans les régions voisines.
Le nombre de nouvelles infections du VIH dans la région d' Arusha a baissé de 4,9% en 2012 à 4,1 en 2013, un chiffre en- dessous du taux national de 5,1%, a-t-il dit.
Le sida est la principale cause de décès dans les populations jeunes en Tanzanie. Les jeunes filles sont les plus vulnérables car l'infection affecte davantage les femmes que les hommes.
La prévalence du VIH a reculé de 7% en 2004 à 5,1% ces dernières années sur le territoire continental de la Tanzanie, et il s'est stabilisé aux alentours de 0,6% au Zanzibar sur la même période.
