« Les Etats membres ont accepté de suspendre les licences d'exportation vers l'Egypte de tout équipement pouvant servir à la répression intérieure et de reconsidérer les licences d'exportations couvertes par la position commune de l'UE, » selon une conclusion de l'UE adoptée par les 28 ministres des Affaires étrangères du bloc.
Avant la réunion du Conseil, certains membres de l'UE ont exigé que le bloc coupe son assistance financière s'élevant à 5 milliards d'euros (6,7 milliards de dollars) à l'Egypte. Mais le Conseil a échoué à atteindre un accord sur cette question, inquiet qu'il puisse nuire au peuple et à la situation économique fragile en Egypte. D'après sa conclusion, le Conseil a chargé Mme Ashton, en coopération avec la commission européenne, de réviser la question de l'assistance de l'UE à l'Egypte sous la politique européenne de voisinage et l'accord d'association basé sur l'engagement de l'Egypte à ses principes sous-jacents.
« Le Conseil a exprimé son inquiétude sur la situation économique dans le pays et sur l'impact négatif envers les groupes les plus vulnérables de la société égyptienne, » selon la conclusion.
« L'aide au secteur socio-économique se poursuivra donc et l'UE supervisera la situation en Egypte de près et réajustera sa coopération en conséquence, » toujours d'après la conclusion.
L'UE appelle, dans cette conclusion, tous les Egyptiens à interrompre le cycle de la violence et à se retenir de toutes actions pouvant inciter à d'avantage de violence, et exhorte tous les partis politiques à s'engager dans un dialogue réel et ouvert afin de restaurer un processus démocratique répondant aux demandes et attentes du peuple égyptien.