Le document d'orientation propose 12 actions concrètes visant, par exemple, à améliorer l'environnement réglementaire des entreprises, à soutenir le développement des entreprises et à améliorer l'accès au financement en mettant l'accent sur les microentreprises, et les petites et moyennes entreprises (PME) dans les secteurs formel et informel.
Selon la Commission européenne, le secteur privé fournit environ 90% des emplois dans les pays en développement. Dans bon nombre de pays en développement, l'expansion du secteur privé, notamment des microentreprises et des PME, est un puissant moteur de croissance économique et la principale source de création d'emplois.
Le document d'orientation définit un nouveau cadre stratégique visant à garantir que les activités du secteur privé dans les pays en développement aient un impact positif sur la société, notamment les femmes, les jeunes et les pauvres. Il propose également de renforcer le soutien de l'UE pour augmenter la productivité et améliorer les conditions de travail dans l'économie informelle et aider les pays à progresser vers une économie formelle, dans la mesure du possible.
Dans son communiqué, la Commission européenne a indiqué qu'au cours de la dernière décennie, elle avait soutenu le développement du secteur privé à hauteur de 350 millions d'euros par an en moyenne. En créant des mécanismes régionaux de cofinancement, elle s'est en outre lancée dans la mise au point de nouveaux outils pour la mise en œuvre des objectifs de développement du secteur privé.
L'UE commence également à utiliser des instruments financiers innovants comme les garanties pour encourager les banques commerciales à prêter aux PME et le capital-risque pour investir dans des fonds qui accordent des prêts ou qui investissent dans des projets de PME.