Il a réaffirmé le soutien de l'UE aux efforts des autorités tunisiennes visant à accélérer la croissance pour créer des emplois, réduire les disparités régionales et renforcer la protection sociale. Cette assistance s'inscrit dans la continuité du précédent programme d'appui à la relance à hauteur de 100 millions d'euros, adopté en septembre 2011. Comme son prédécesseur, il a été préparé en étroite collaboration avec d'autres bailleurs de fonds, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.
Pour la Commission européenne, une attention particulière sera portée aux actions ciblant notamment les régions et les groupes sociaux particulièrement défavorisés, tels que les chômeurs diplômés ou les familles les plus pauvres. L'assistance prévoit aussi des actions pour améliorer le climat des affaires et la compétitivité de l'économie tunisienne, par la libéralisation des réseaux internet par exemple. Les acteurs du développement régional et notamment les capacités financières des communes seront ainsi renforcés.
La Commission européenne a également mis l'accent sur le renforcement de la transparence de la gestion publique, l'instauration d'une justice indépendante et la lutte contre la corruption.
