Selon Jacky Le Gosles, conseiller en formation auprès de la Direction générale pour la santé et la protection des consommateurs de la Commission européenne, ceci permettrait d'établir la confiance entre les Etats de la CEDEAO et l'UE, et d'assurer que les entreprises ne rognent pas sur la qualité lorsqu'elles exportent leurs produits vers les marchés européens.
"Nous, à l'UE, voulons reconnaître des autorités compétentes travaillant sur la certification des produits en Afrique afin d'assurer que les produits alimentaires qui entrent sur les marchés européens soient sans danger pour les consommateurs", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse tenue en marge d'un atelier régional sur l'harmonisation de la gestion sanitaire des produits alimentaires, organisé à Accra.
Cet atelier, d'une durée de cinq jours, réunit plus de 80 participants venus des pays de la CEDEAO, de Mauritanie et des communautés économiques régionales. Cette rencontre doit leur donner l'occasion de poursuivre la mise en oeuvre de la Référence et des Directives relatives à l'hygiène des denrées alimentaires adoptées par les pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et de former les personnels des organismes compétents dans ce domaine.
Le but est de promouvoir le commerce au sein de la région et le processus d'intégration régionale des pays de l'Afrique de l'Ouest par le biais de l'application des principes communs sur la sécurité alimentaire, et de renforcer la sécurité et la qualité des produits alimentaires exportés.
"Nous voulons que la confiance s'établisse entre nous, c'est donc l'un des cadres d'échange que nous utilisons pour y parvenir. Ce dont nous avons besoin, c'est de cohérence", a souligné M. Gosles. Il a ajouté que la Commission de l'UE continuerait de soutenir les pays de l'Afrique de l'Ouest en formant des personnels travaillant pour les organismes en charge de la sécurité des produits alimentaires.
L'expert régional pour l'accréditation du programme qualité de l'Afrique de l'Ouest de la CEDEAO, Jonathan Martey, a indiqué pour sa part que la question de la qualité serait traitée non seulement du point de vue de l'exportation, mais aussi de la consommation locale.
