L’UA condamne fermement le meurtre des Casques bleus de l’ONU au Soudan du Sud

Afriquinfos Editeur
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Le projet va s'appliquer dans trois sites pilotes d’intervention dont les régions Bongolava, Analamanga et Vakinankaratra, tous dans le centre de la Grande Ile.

Les objectifs sont de mettre à la portée des éleveurs les méthodes de lutte et les produits de traitement des maladies, de développer les connaissances des éleveurs sur les tiques et d' adopter des technologies proposées par les éleveurs à travers des stratégies de démonstrations d'efficacité biologique et de réduction des pertes économiques.

Plus de 80% des animaux dont des zébus à Madagascar étaient en contact avec les tiques et les agents pathogènes qu'elles véhiculent selon des études épidémiologiques, selon un communiqué des ministères malgaches de l'Elevage et de l'Agriculture.

Les tiques causent des dommages directs sur la peau des animaux mais elles transmettent aussi des maladies qui sont à l'origine de la mortalité des bovins et de la baisse de production à Madagascar, a-t-on indiqué.

Pour les zébus malgaches, le taux de mortalité due à la maladie pouvant atteindre les 35% si les animaux de races exotiques comme la race de zébu Brahman, importée vers les années 70, sont beaucoup plus sensibles et la mortalité peut atteindre les 100%, sans compter les baisses de production de lait et de viande, a-t- on précisé.

"Des méthodes de lutte existent mais elles sont peu utilisées par les acteurs à cause de problèmes d'accessibilité ; de compréhension de l'impact économique des tiques et des maladies qu’elles transmettent et à cause d'un manque de cohérence avec les réalités socio-économiques des acteurs de la filière", indique le communiqué.