Au milieu des années 2000, beaucoup de migrants affluaient dans les zones côtières (au large du Sénégal et de la Gambie). Là, ils embarquaient ensuite dans des pirogues, avec pour destination les côtes italiennes et espagnoles. Mais la présence de la surveillance occidentale autour de ces côtes décourageait parfois certains passeurs.
Bon nombre de migrants optent plus pour les routes sahéliennes dans le but d’échapper aux contrôles maritimes. Ils empruntent à cet effet l’axe Dakar-Nouakchott-Nouadhibou-Oujda. D’autres font leurs traversées à pied, en transitant par le Niger pour s’engager dans une traversée périlleuse du Sahara qui est souvent compliquée. Arrivés en Tunisie ou en Libye, ils embarquent ensuite dans les pirogues pour traverser la méditerranée.
Des organisations locales de la Société civile envisagent une conférence euro-africaine afin de plancher sur la question de l’émigration clandestine. D’après un expert, cette rencontre d’échanges conduirait à trouver des solutions adéquates à ce fléau.
Innocente N.