Selon ce communiqué, le vœu a été exprimé lors des entretiens tenus le 9 janvier 2013 à Kinshasa entre la ministre suédoise de la Coopération au Développement, Madame Gunilla Carlsson, et les leaders de ces trois principaux partis de l'opposition, dont Albert Moleka (UDPS), directeur de Cabinet du président Etienne Tshisekedi, Jean-Lucien Bussa (MLC), président du groupe parlementaire MLC et alliés, et Vital Kamerhe (UNC), président national de l'UNC. Pour ces délégués de l'opposition, Joseph Kabila est le problème et non la solution. Il est donc mal placé pour l'arbitrage.
Au demeurant, l'UDPS, le MLC et l'UNC se sont dits non concernés ni de loin ni de près par les discussions de Kampala, qui ressemblent à un énième complot contre le pays et attirent ainsi l'attention du peuple congolais sur la balkanisation de la RDC. L'UDPS, le MLC et l'UNC sont présidés respectivement par Etienne Tshisekedi (challenger de Kabila à la présidentielle de 2011), Jean-Pierre Bemba (en détention à la Cour pénale internationale) et Vital Kamerhe (ancien président de l'Assemblée nationale).
