L’ONU et l’UA main dans la main pour vanter l’autonomisation des femmes en Afrique

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«L’an dernier, parallèlement à l’adoption historique au niveau mondial du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Accord de Paris sur le changement climatique, l’Afrique a aussi adopté son propre programme transformatif, l’Agenda 2063, assorti d’un Plan décennal de mise en œuvre», s’est félicité M. Eliasson, à la faveur de l’initiative «L’Afrique que nous voulons en 2030, 2063 et au-delà».

«L’Afrique que nous voulons en 2030, 2063 et au-delà», en effet, est une initiative de l’Union africaine (UA) et de la Suède, en coordination avec le Bureau du Conseiller spécial de l’ONU pour l’Afrique. Son objectif est de réfléchir à la meilleure façon d’intégrer ce Plan décennal avec les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030.

«Ces deux cadres, au niveau mondial et régional, mettent tous deux l’accent sur les individus et leur bien-être sur une planète en meilleure santé. Tous deux comprennent des engagements en matière de justice et sont ancrés dans le respect des droits de l’homme», a déclaré le Vice-Secrétaire général de l’ONU.

Ces deux programmes, a-t-il ajouté, ont pour objectif une transformation structurelle et un partage plus équitable des revenus et de la richesse, basé sur la croissance inclusive et le développement durable. M. Eliasson a tout particulièrement insisté sur trois points communs, qui devraient, selon lui, constituer la base de l’intégration entre ‘l’Agenda 2063: l’Afrique que nous voulons’ et le «Programme à l’horizon 2030», à commencer par l’autonomisation des femmes.

«L’ODD 5 appelle à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles. L’Objectif 17 de l’Agenda 2063 exige la pleine égalité dans toutes les sphères de la vie», a-t-il comparé.

En second lieu, le Vice-Secrétaire général a indiqué que les deux programmes soulignent l’urgence de mettre fin aux conflits, comme en témoigne l’ODD 16 et la volonté affichée par l’Agenda 2063 d’obtenir «la paix et la sécurité en Afrique». Enfin, M. Eliasson a insisté sur le fait que la mobilisation de ressources suffisantes, tant en termes de capacité que de financement, sera l’élément déterminant de la mise en œuvre des deux programmes. Il a par conséquent appelé à garantir une meilleure mobilisation des ressources nationales, par le biais de régimes fiscaux plus efficaces et équitables, soutenus par des mesures internationales plus sévères pour lutter contre la fraude fiscale.

Akpéné VIGNIKPO