"Les rassemblements publics sont susceptibles de créer plus d'anxiété dans le pays", a déclaré la coordonnatrice résidente des Nations Unies au Kenya, Nardos Bekele-Thomas, lors d'une conférence de presse à Nairobi.
"Nous joignons nos voix à celles des chefs religieux pour appeler tous les dirigeants politiques à faire preuve de retenue politique et à promouvoir un dialogue qui met l'intérêt des Kenyans avant tout", a-t-elle préconisé.
Elle a tenu ces remarques alors que l'opposition envisage d' organiser un rassemblement public le 7 juillet, date limite imposée par l'opposition, la Coalition pour la réforme et la démocratie (CORD), pour que le gouvernement accepte d'ouvrir un dialogue national inclusif.
Bekele-Thomas a déclaré que l'ONU soutiendra les efforts visant à relever les défis auxquels le Kenya est confronté. "Cependant, ce ne sera possible que si le pays s'unisse dans la recherche de solutions durables", a-t-elle noté.
"Nous voyons le Kenya comme ayant beaucoup de potentiel et a même développé un modèle économique ambitieux," a-t-elle indiqué.
Le coordonnatrice de l'ONU a déclaré que le Kenya fait face à de sérieux défis, notamment le chômage et la pauvreté. "Ces questions ne peuvent être résolues par une croissance soutenue de l'économie qui nécessite un environnement sûr et pacifique dans lequel les investisseurs ont confiance", a-t-elle souligné.