Littérature/Obilale hérite d’un «Destin foudroyé» mais reste debout plus que jamais

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«J’ai fait ce livre pour vider mon sac (…) Je rêvais de me mettre en vitrine à la faveur de la CAN 2010», souligne et regrette K. Obilale, ancien joueur de Pontivy (en Bretagne, en France).

En 2004, Kodjovi Obilale avait déjà été victime d’un accident en allant livrer un match sous les couleurs de l’Etoile Filante, au Ghana. Le même joueur, à 5 ans, avait été tamponné par un véhicule, ce qui lui avait déjà valu une blessure au bras. «Qui a mis le cortège des forces armées angolaises à la disposition de la délégation togolaise qui quittait le Congo pour l’Angola en janvier 2010, et sous l’ordre de quelle autorité de la CAF ? Une interrogation qui reste non élucidée», questionne Obilale.

Le joueur togolais confie qu’il n’a jamais eu aucun signe de la CAF, après l’attentat de Cabinda le 09 janvier 2010. Natif du village d’Ouga, au Sud-Togo, Obilale est désormais éducateur pour enfants à Lorient (en France). Il porte depuis 2010 des éclats de balles dans le dos, au niveau de la moelle épinière, et traîne encore des douleurs qui lui valent de prendre quotidiennement des anti-biotiques. «Pour autant, je n’accepterais de monter sur le billard pour enlever ces éclats de balle, parce que ce type d’opération est très délicat», précise l’ex portier du Togo.

«Samuel Eto’o m’a énormément soutenu durant cette mauvaise passe à travers des soutiens psychologiques et financiers», se veut reconnaissant l’ex gardien de but, à l’égard de tous ceux qui le soutiennent depuis janvier 2010.

 

J. Ganyra