Cela concerne notamment les chlorofluorocarbures (CFC) et les hydrochlorofluorocarbures ( HCFC), utilisés dans la réfrigération, la climatisation, les aérosols, et dans les mousses, a annoncé ce lundi à Cotonou le ministre béninois de l'Environnement, M. Blaise Ahanhanzo-Glèlè, lors d'un entretien accordé à l'Agence Xinhua.
"Les chlorofluorocarbones et les hydrochlorofluocarbones constituent non seulement des gaz appauvrissant la couche d'ozone mais aussi des gaz qui contribuent fortement aux effets néfastes des changements climatiques", a déploré le ministre Blaise Ahanhanzo Glèlè
Pour ce responsable en charge du département de l'environnement au Bénin, les bénéfices relatifs à la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques ne peuvent être perceptibles que si les technologies alternatives aux substances appauvrissant la couche d'ozone ont un faible potentiel de réchauffement de la terre et présentent une efficacité énergétique avérée.
A cet effet, il a invité les opérateurs économiques, les techniciens de froid, les artisans frigoristes et l'administration à faire le bon choix en mettant un accent particulier sur les technologies, qui peuvent non seulement contribuer à l'élimination des substances appauvrissant la couche d'ozone mais aussi réduire le coût relatif à l'énergie et maximisent les avantages pour le climat.
"Par ce geste, chacun de nous contribuera à la sauvegarde de la couche d'ozone et à la réduction des effets néfastes des changements climatiques", a-t-il estimé.
Dans le souci de respecter les engagements du Bénin au niveau international, notamment la signature et la ratification des deux accords internationaux sur la protection de la couche d'ozone et sur les produits qui la détruis, a-t-il affirmé, "le département en charge de l'environnement continuera à faire connaître au public l'existence des produits sans danger pour la couche d'ozone, les bonnes pratiques en matière d'entretien et de maintenance des appareils frigorifiques et à renforcer en collaboration avec tous les acteurs, la lutte contre le commerce illicite des substances qui appauvrissent la couche d'ozone".
La couche d'ozone stratosphérique protège les hommes, les animaux, les végétaux et toute la planète, contre les rayons ultraviolets nocifs du soleil.
Or cette couche connaît une dégradation avancée à certains endroits de la planète, notamment dans l'antarctique du fait des produits chimiques, fabriqués par l'homme et utilisés dans la réfrigération, la congélation, la fabrication des aérosols, des pesticides, la lutte contre l'incendie.
Face aux impacts négatifs ces produits sur la santé et l'environnement, la communauté internationale a décidé de leur élimination progressive au profit des produits nouveaux non nuisibles à la couche d'ozone et à l'environnement.