New York (© 2022 Afriquinfos)- Lors d’un débat consacré à la paix et à la sécurité en Afrique au Conseil de la Sécurité de l’ONU, la Secrétaire générale adjointe et Conseillère spéciale du Secrétaire général pour l’Afrique Cristina Duarte, a relevé les facteurs internes et externes qui renforçait l’instabilité sur le continent.
Pour la Secrétaire générale adjointe et Conseillère spéciale du Secrétaire général pour l’Afrique Cristina Duarte a énuméré certains facteurs internes qui minaient la stabilité du continent. La diplomate a notamment évoqué la corruption qui selon elle, détourne des fonds destinés à la prestation de services, mais « délégitime l’action de l’État ». L’absence d’état de droit, les faibles perspectives socioéconomiques et les situations de conflit provoquant dans certains pays, l’absence pure et simple de l’Etat, sont également pointés du doigt.
La Conseillère Spéciale a de ce fait demandé aux pays africains ‘’de bâtir des institutions et développer des capacités pour la prestation de services publics, et de lutter contre les flux financiers illicites’’. Lutte conter ces derniers soutient-elle, ‘’générerait le même montant de revenus que l’aide publique au développement (APD) et les investissements étrangers directs (IED) réunis’’.
Mme Duarte a en outre, que la création des capacités politiques et institutionnelles devrait aussi être une priorité pour qui a constaté que dans de nombreux pays, les missions de maintien de la paix se trouvaient dans des zones où l’État était absent. « Dans ce contexte, une coopération renforcée avec les autorités nationales et locales, non seulement du point de vue sécuritaire mais aussi des perspectives de renforcement des institutions, pourrait créer des opportunités pour accroître la présence de l’État et améliorer la prestation de services. » a déclaré la diplomate.
S.B.