Il s'agit notamment des secrétaires généraux de la Confédération des syndicats et travailleurs du Bénin (CSTB), de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin), de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), de la Centrale des organisations des syndicats indépendants du Bénin (COSI).
"Nous demandons expressément au gouvernement du président Boni Yayi de nous rétablir dans nos droits fondamentaux, en rouvrant les négociations Gouvernement/Centrales et confédérations syndicales, que l'exécutif a unilatéralement suspendues, en vue de donner satisfaction à nos principales revendications, pour une amélioration de nos conditions de vie et de travail", ont-ils déclaré.
Pour les syndicalistes béninois, les différentes crises sociales dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'administration publique et d'autres secteurs ces dernières années à l'issue sombre et confuse, sont une parfaite illustration du manque du dialogue entre le pouvoir et ses travailleurs.
"Si le dialogue social est conçu et compris comme une discussion visant à trouver un terrain d'entente entre deux protagonistes, ou entre employeurs et travailleurs en vue d'un développement harmonieux de l'entreprise ou du secteur d'activité, il nous paraît impérieux de le rouvrir aux fins d'atteindre les résultats escomptés", ont-ils souhaité.
