Le projet a pour objectif de renforcer les approches qui favorisent la conservation de la biodiversité, atténuer la dégradation des terres dans les écosystèmes des oasis d’importance mondiale en appliquant une gestion adaptative du patrimoine agricole dans les sites d’Imilchil; Ait Mansour; Figuig; Assa et Akka sélectionnés sur la base de critères déterminés.
L’initiative a bénéficié des ressources du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) qui a attribué un budget de 771.918 dollars pour la mise en œuvre de ce projet au Maroc. Une équipe multidisciplinaire et multi-institutions a réalisé un inventaire des sites SIPAM potentiels pour le Maroc et a lancé les discussions avec le point focal national du FEM pour le Maroc, pour demander son appui à cette initiative commune.
Le Maroc bénéficiera aussi de deux autres projets liés au développement des écosystèmes oasiens, le premier dans la région de Drâa-Tafilalet conçu pour revitaliser les agro-écosystèmes des oasis par une approche intégrée et durable du paysage dans la région. Ce projet est en cours de formulation avec le concours financier du GEF et est prévu d’être signé lors de la COP 22 à Marrakech; le deuxième projet à caractère sous-régional est en cours d’exécution et concerne la gestion adaptative des oasis du Maghreb.
L’atelier de démarrage vise à informer les partenaires du projet sur les objectifs et les résultats attendus et d’ouvrir un débat de réflexion et d’échanges autour des questions en relation avec la conservation de la biodiversité et l’atténuation de la dégradation des terres, tout en préservant la biodiversité agricole, en soutenant l’amélioration de l’état et de la fertilité des sols et en encourageant les pratiques agricoles durables dans les écosystèmes oasiens, en vue d’accroitre la production alimentaire et d’améliorer les moyens de subsistance des populations locales.
Georges SAMIR