A cet effet le semi-marathon de Lomé qui a réuni les meilleurs athlètes (hommes et femmes) des huit pays membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et le Togo) a permis d'établir, d'entretenir ou d'améliorer les performances sous-régionales dans la discipline, a déclaré la président du CNOT.
L'objectif poursuivi est de renforcer, au niveau national, l'intégration des communautés sous-régionales résidentes, à travers le prisme socialisant du sport, par lequel les athlètes concurrents, de nationalité différentes, sympathisent en dépit de l'esprit de compétition, a-t-il révélé.
Selon le Gal Nabédé, cette compétition entend susciter l'intérêt des jeunes de la sous-région pour l'athlétisme, en particulier du semi-marathon.
A son analyse, le sport comme facteur de cohésion n'est plus à démontrer. Au moment où les questions d'intégration économique et sociale constituent le soubassement du développement des pays africains et du continent tout entier ; les pouvoirs publics et locaux ont un rôle important à jouer pour soutenir la dynamique d'intégration des Etats.
Le sport reconnu pour ses capacités de socialisation constitue un domaine privilégié pour la mise en place d'initiatives visant à galvaniser le processus d'intégration sociale entre ressortissants des Etats membres de l'espace de l'UEMOA et autres Etats de la sous-région ouest-africaine, a souligné le président du CNOT.
Il a demandé aux participants au semi-marathon de Lomé d'être, auprès de leurs pays, de nouveaux ambassadeurs animés de nouvelles visions et ambitions et oeuvrant afin que les Etats de l'UEMOA achèvent l'intégration des peuples.