Cette réforme concerne quelques 1.828 écoliers de 30 écoles répartis dans les 12 départements administratifs à titre expérimental.
"Des 70 langues maternelles dont dispose le Bénin, ces six langues ont été choisies sur la base d'un certains nombres de critères, notamment : nombres de locuteurs natifs, caractère véhiculaire, aire géographique occupée, importance des productions scientifiques, caractère transfrontalier", a indiqué M. Aholoukpè.
Selon lui, toutes les dispositions ont été prises pour un bon démarrage de cette phase d'expérimentation, notamment la formation des ressources humaines, la disponibilité des manuels didactiques, le cadre institutionnel et réglementaire est favorable.
"Le but visé par l'exécutif béninois en initiant l'introduction des langues nationales dans le système éducatif formel est, non seulement de promouvoir ces langues menacées de disparition, mais aussi de réduire le taux de déperdition scolaire et améliorer le taux de réussite à l'enseignement primaire", a-t-il déclaré.
Il a précisé que les enfants qui démarrent leur premier apprentissage scolaire dans leur langue, réussissent mieux leur scolarité et se donnent plus de chance dans la construction des compétences de vie.