Arrêté en garde à vue depuis dimanche, l'ancien chef de l'Etat tchadien qui vivait en exil au Sénégal, est poursuivi "pour crime de guerre, crime contre l'humanité et torture" commis lorsqu'il était au pouvoir au Tchad de 1982 à 1990.
Le Sénégal, qui avait reçu le mandat de l'Union africaine pour juger Hissène Habré, a dû créer pour ce faire, au début de l'année, des chambres africaines extraordinaires au sein de ses juridictions. Ces chambres sont composées de juges sénégalais et d'autres nationalités africaines.
Selon des informations parues dans la presse, la procédure, dont le coût est estimé à plus de quatre milliards de francs CFA, est prévue pour durer 27 mois. Une centaine de victimes et de témoins seront entendus par le juge.