L’ancien PM libyen bénéficiera désormais d’un procès équitable en Libye (gouvernement tunisien)

Afriquinfos Editeur
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"Les autorités libyennes ont prouvé son implication dans l'incitation au viol pendant la révolution libyenne", a déclaré M. Dilou ajoutant que les négociations entre les deux gouvernements (tunisien et libyen) "sont en cours pour déterminer la date de l'extradition".  

La justice tunisienne avait émis à deux reprises un ordre d'extradition pour la livraison aux autorités libyennes de Baghdadi Mahmoudi, arrêté et détenu en Tunisie depuis septembre 2011.

Du côté tunisien, deux réactions différentes ont été enregistrées: la décision du gouvernement, favorable à l'extradition d'un côté et la position de la Présidence de la République qui a exprimé certaines réserves liées principalement aux risques menaçant la vie de Baghdadi Mahmoudi une fois livré.

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"Le gouvernement libyen a fourni des garanties orales et écrites certifiant le respect des droits de l'homme ainsi qu'un procès équitable pour Mahmoudi et qu'un comité tunisien des droits de l'Homme a récemment visité la Libye pour s'assurer des garanties fournies", avait récemment déclaré à la presse le Premier ministre tunisien M. Hamadi Jebali.

Quant au Président tunisien Moncef Marzouki, il a en revanche affirmé son opposition de principe à l'extradition de l'ancien Premier ministre libyen. "Je reste opposé à l'extradition, c'est une position de principe, je ne peux pas signer l'extradition de quelqu'un qui risque d'être torturé ou exécuté", a-t-il déclaré début juin 2012 dans une interview télévisée.

 Le chef d'Etat tunisien a également affirmé que "si Baghdadi Mahmoudi doit être extradé, préfère qu'il soit livré à un gouvernement élu par le peuple libyen".