Selon Mme Chaizy, cette campagne mondiale vise à exercer un plaidoyer auprès des autorités congolaises en vue de la ratification de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées, en l'occurrence les survivants des dégâts occasionnés par les mines et les restes explosifs de guerre en zones post-conflits.
Une fois ratifiée, cette convention favorisera plus de succès dans les actions d'assistance et de réinsertion sociale des survivants ainsi que de leur réintégration professionnelle, a indiqué Mme Chaizy. Elle a souligné que son institution mène des opérations en collaboration avec quelques ONG internationales et locales de lutte anti mines dans les provinces Orientale, les deux Kivu et la ville de Kinshasa.
Ces opérations se réalisent dans trois axes principaux, à savoir le déminage, à partir d'une cartographie des zones minières, l'éducation civique aux risques des mines ainsi que l'assistance aux victimes, a-t- elle signalé.
