Dans un communiqué publié à Nairobi, l'AMISOM a déclaré que même si elle n'est pas mandatée pour surveiller les activités commerciales dans la Corne de l'Afrique, elle est consciente de ses responsabilités pour contribuer à rétablir la paix, la sécurité et l'ordre public dans le pays.
Néanmoins, l'AMISOM a salué la décision du gouvernement somalien à former un groupe de travail pour traiter la question. « La mission va coopérer pleinement avec le groupe de travail et fait tout ce qui est nécessaire pour faciliter son travail », indique le communiqué.
La déclaration intervient au moment où l'AMISOM rapportait qu'au moins trois cargos et 10 boutres sont partis lundi de Kismayo, transportant en majorité le charbon sous la surveillance des soldats de l'UA qui n'ont pas pu intervenir car cela ne fait pas partie de leur mission.
Le mois dernier, les habitants de la ville portuaire de Kismayo en Somalie ont demandé à l'ONU de lever l'interdiction sur le commerce de charbon, le Conseil de sécurité des Nations Unies travaille toujours sur la question.