La directrice du Bureau des Nations Unies pour l'environnement et l'énergie, Veerle Vandeweerd, se trouve actuellement en Zambie pour discuter avec différents partenaires de la construction de leur capacité de négociation en prévision de la conférence Rio+20. Elle a indiqué que les intérêts des pays africains avaient par le passé été négligés au cours des conférence de ce genre, faute d'avoir su faire entendre leurs voix.
"Les pays africains doivent lutter pour obtenir de meilleurs résultats dans les négociations. Ce n'est pas facile, mais il faut qu'ils se battent ; il est de la responsabilité de l'ONU de former des négociateurs capables de mieux maîtriser les questions devant être discutées", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Lusaka.
"Ils doivent tenter d'analyser et de comprendre les enjeux des négociations pour l'Afrique. Il ne s'agit pas seulement de discuter des émissions de gaz à effet de serre. Le premier objectif des discussions est la réduction de la pauvreté, et les pays africains doivent veiller à ce que ce problème soit discuté en profondeur", a-t-elle ajouté.
La conférence Rio+20, qui se tiendra à Rio de Janeiro, vise à définir des politiques-cadres pour un monde plus sûr, plus équitable, plus propre, plus vert et plus prospère pour tous.