Genève (© 2019 Afriquinfos)- Le mandat de la mission d’appui en Libye (UNSMIL) vient d’être prorogé d’un an sur décision du Conseil de sécurité de l’ONU, et ceux en vue d’aider le pays dans sa transition politique et de tenter d’instaurer un cessez-le-feu.
Cette mesure fait donc suite à l’alerte lancée par l’envoyé de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, selon laquelle le pays était sur le point de sombrer dans une guerre totale qui pourrait mener à sa possible division.
Les informations fournis par M. Salamé soulignaient que les combats étaient alimentés par le soutien militaire étranger aux deux principales parties belligérantes – en violation de l’embargo sur les armes décrété par l’ONU.
Malgré qu’il soit préoccupé par la poursuite des hostilités à l’intérieur et autour de la capitale Tripoli, qui ont commencé en avril lorsque les forces du général Khalifa Haftar ont lancé une offensive pour prendre le contrôle de la ville aux mains du gouvernement soutenu par les Nations Unies, le Conseil de sécurité de l’ONU a réitéré son appel à toutes les parties pour qu’elles s’engagent en faveur d’un cessez-le-feu durable et a élargi le mandat de l’UNSMIL afin qu’elle apporte son soutien à une telle trêve.
Depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011, les factions opposées, y compris les groupes extrémistes, se battent pour le contrôle de la Libye depuis 2011.
I.N.