Kigali (© 2024 Afriquinfos)- Qu’ont fait les Béninois au champion de formule 1, Lewis Hamilton? Son récent passage sur les terres du Danhomey aurait-il réveillé en lui un regain d’amour pour l’Afrique? Le célèbre pilote britannique se fait désormais le porte-voix d’un retour d’un Grand Prix de Formule 1 sur le continent noir, avec une préférence pour des pays comme le Rwanda, l’Afrique du Sud ou encore le Maroc, qui ne cachent pas leurs ambitions d’abriter des courses.
La dernière fois qu’un pays africain a abrité une course de Formule 1, c’était des décennies en arrière: l’Afrique du Sud de 1962 à 1993 et le Maroc en 1958. Pour Lewis Hamilton, l’attente a trop duré, d’autant plus que des pays du continent se manifestent pour abriter un Grand Prix. «On ne peut pas ajouter des courses ailleurs et continuer d’ignorer l’Afrique », a déclaré le multiple champion du monde, Lewis Hamilton, lors d’un point presse la semaine dernière. Ajoutant discuter «en coulisses» avec des personnes en Afrique du Sud et avec le Rwanda, selon une information relayée par RFI.
Le Rwanda, très actif dans le domaine du sponsoring sportif, notamment avec des clubs comme le PSG et Arsenal pour promouvoir son secteur touristique, veut également se frayer un chemin dans la Formule 1. C’est ainsi que des émissaires rwandais ont rencontré les dirigeants de la FIA, la Fédération internationale de l’automobile, en marge du Grand Prix de Monaco. Le pays dirigé par Paul Kagamé sera, l’hôte de l’Assemblée générale annuelle de la FIA et d’une cérémonie de remise des prix, en décembre 2024.
La prochaine étape sera-t-elle de voir des flèches argentées de Mercedes, de Ferrari et autres bolides, en terre rwandaise ou ailleurs en Afrique, en 2026, car le calendrier des Grands Prix est déjà saturé pour 2025? Pour cela, il faudra «le bon investissement et la bonne stratégie», selon Stefano Domenicali, président de la FIA qui reconnaît que le Rwanda a «présenté un bon projet sur un circuit permanent». On peut donc prendre les paris pour un retour de la Formule 1 en Afrique. En 2026.
Boniface T.
