Pour le président de cette institution, Joseph Sepp Blatter, c'est un phénomène "terrible" où l'humanité, qui "met à disposition ce jeu qui nous donne tant d'émissions et tant d'espoirs", "est affectée". "Tout le monde est affecté dans le monde entier", a-t-il martelé lors d'une conférence de presse vendredi soir à Libreville au Gabon.
Invité spécial de la finale qui aura lieu dimanche dans la capitale gabonaise entre la Côte d'Ivoire et la Zambie, en apothéose de la 28e Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football co-organisée par le Gabon et la Guinée équatoriale, sous l'égide de la Confédération africaine de football (CAF), il a insisté pour que cette pratique malheureuse cesse.
"Nous luttons, nous avons fait un accord spécial avec Interpol, donc la police internationale. Bien sûr, il y a les autorités politiques qui nous aident dans les pays. Mais, ce qui fait plus peur que les autorités politiques, c'est la police. Là, ça fait peur. Faut pas que ça fasse peur, il faut que ça cesse", a avisé le patron de la FIFA.
C'est un des points de discussions, a-t-il annoncé, du congrès de la FIFA fin mai à Budapest, en Hongrie.
"Le chef d'Interpol sera d'ailleurs présent pour nous dire où nous en sommes, ce dont nous avons besoin pour lutter contre ça", a-t-il éclairé.
L'Allemagne, l'Italie, la Turquie ou le Brésil sont cités comme étant des grands foyers de culte de cette pratique.