La FIFA demande des justificatifs financiers à la FTF

Afriquinfos Editeur
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Selon la lettre, « Force est de constater que la FTF n'a pas été en mesure de satisfaire cette demande essentielle et conditionnelle quant à la prolongation de son soutien. D'autre part, la délégation de la FIFA a demandé à plusieurs reprises lors de son séjour l'accès aux relevés bancaires du compte dédié au projet à la Banque Togolaise pour le Commerce et l'industrie sans que cela ne soit possible ».

La FIFA rappelle que ce compte spécifique à son projet ne peut en aucun cas être déficitaire et servir de caution à l'éventuelle ouverture de crédit.

L'examen partiel des comptes sur la période allant d'avril à septembre 2012 laisse apparaitre que de nombreuses dépenses sans liens avec les objectifs du projets ont été effectuées : prise en charge de frais de l'équipe nationale alors que la FTF reçoit d'autres subventions pour ce faire, les propres déplacements du président ainsi que ceux de membres du comité exécutif à l'étranger, les frais de télécommunications et d'électricité exorbitants, les frais de manutention et d'essence de véhicules personnels ou encore, avances de sommes importantes au personnel de la FTF, aux membres du comité exécutif ou au président même sans raisons ou justifications appropriées.

De surcroit, la réunion avec les clubs de D1 et D2 a permis à la délégation de constater que les subventions présentées à la FIFA par la FTF pour 2011/2012 n'ont pas été remises dans leur intégralité aux bénéficiaires supposés.

Si l'objectif principal de la première année du projet, à savoir la reprise des compétitions nationales de D1 et D2, a été atteint, les aspects comptables et financiers devaient faire l'objet d'une attention toute particulière n'ont pas été satisfaisants.

Compte tenu de la gravité de nos constats quant à la gestion des fonds du projet, de votre manque de coopération pour l'accès à certaines informations essentielles et de certaines pratiques qui pourraient être interprétées comme contraire au code d'éthique de la FIFA, il nous est difficile, aujourd'hui, d'envisager la suite du financement du projet en l'état, conclut la lettre.