"Le président de la FECAFOOT se satisfait de la suite favorable donnée à cette candidature et invite les autres fédérations de football à s'unir pour permettre à monsieur Issa Hayatou…de poursuivre son œuvre de développement du football africain", souligne le communiqué signé du secrétaire général de la FECAFOOT, Tombi à Roko Sidiki.
Après la disqualification de l'Ivoirien Jacques Anouma par le Comité exécutif de la CAF réuni lundi au Caire en Egypte, Issa Hayatou désormais seul candidat en lice est pratiquement sûr d'être réélu pour quatre ans.
Mais, plusieurs fédérations africaines à l'instar de celles du Libéria et de la Côte d'Ivoire ont vivement critiqué la longévité d'Issa Hayatou à la tête de la CAF et l'accusent d'avoir fait adopter en septembre une motion obligeant tout candidat au poste de président à être membre du Comité exécutif ou à avoir occupé cette fonction par le passé, une initiative considérée comme une manoeuvre pour mettre son principal concurrent hors-jeu.
Jacques Anouma, ex-président de la Fédération ivoirienne de football et membre du Comité exécutif de la Fédération internationale de football association, n'a jamais siégé au Comité exécutif de la CAF.
L'annulation de sa candidature a poussé la Fédération ivoirienne de football à qualifier dans un récent communiqué de "fallacieuse et de honte pour l'Afrique" la modification des statuts de la CAF.
Egalement opposée à cette motion, la Fédération libérienne de football avait réclamé auprès du Tribunal arbitral du sport de Lausanne (Suisse) l'annulation du texte modifiant les conditions d'éligibilité à la présidence de la CAF et la suppression de la circulaire instaurant la procédure de validation des candidatures. Mais cette requête a été rejetée en novembre.
Les membres du Comité exécutif de la CAF réunis en février à Libreville au Gabon, en marge de la dernière phase finale de ma Coupe d'Afrique des nations de football (CAN-2012), s'étaient déjà prononcés à l'unanimité en faveur de la réélection d'Hayatou, élu pour la première fois en 1987.
"J'ai fait vingt-quatre ans et je me suis rendu compte que la confiance est intacte, puisque toutes les nations sans exception aujourd'hui m'ont demandé de continuer", avait-il déclaré lors d'une conférence de presse.
"C'est une preuve, avait-il ajouté, qu'ils sont satisfaits de ce que nous avons fait (…) Ce n'est pas seulement mon oeuvre, c'est l'oeuvre de tout le monde qui a pu assuré la promotion du football africain". Pour lui encore, "le congrès aujourd'hui a demandé que cette façon de diriger le football africain ne soit pas perturbée".
Le nouveau mandat prend effet en 2013.
