Abidjan (© 2016 Afriquinfos) – Ce 31 octobre 2016, la BAD (Banque Africaine de Développement) a en collaboration avec le FAPA (Fonds pour l’Assistance au Secteur Privé africain), débuté un atelier qui a pour objectif de rendre plus accessible les marchés et investissements régionaux et internationaux aux micros, petites et moyennes entreprises. Ceci dans le cadre de la promotion du commerce et de l’investissement intra-africains. Un atelier qui se tient à Abidjan.
Cette rencontre de 4 jours se situe dans le cadre de la vision de la BAD, de transformer l’Afrique, en prenant en compte cinq grands domaines: l’énergie, l’alimentation, l’industrie, et l’intégration de l’Afrique, en améliorant la qualité de vie de la population africaine. Une rencontre qui réunit au total 50 micros, petites et moyennes entreprises (MPME), venant de 16 pays africains. Ces entreprises travaillent essentiellement dans le secteur agricole et agro-alimentaire.
Cette grand-messe a le mérite de renforcer les capacités des MPME, afin de combler le déficit d’informations sur les opportunités dans le domaine de commerce infrarégional, et les accompagner à se conformer aux exigences régionales et surtout internationales, selon les réglementations, les normes et les standards dans le secteur de l’agro-industrie sur le plan mondial.
La question de financement des entreprises reste un défi, qui les empêche d’évoluer normalement. Alors qu’elles sont comme «l’épine dorsale des économies africaines», particulièrement les entreprises du secteur agricole et agro-industriel. Il est ainsi important aux yeux de la BAD de les aider à se développer et être plus concurrentielles sur le plan international.
Pour les aider, cet atelier à Abidjan a prévu des formations et des séances B2B, qui devront être utiles, pour mieux négocier, obtenir des financements, tirer profit des investissements.
La BAD (Banque Africaine de Développement) avait obtenu une subvention de 370.000 dollars du FAPA, dans le but d’assister techniquement les MPME, pour leur accès aux marchés internationaux et aux investissements intra-régionaux et africains. L’un des buts de cette subvention consiste également à «accroître la capacité et l’efficience du secteur privé à l’échelle régionale et continentale, et encourager les transferts de technologie et l’industrialisation à travers des investissements intra-africains».
Au terme de cette rencontre à Abidjan, il est prévu un document qui traite des opportunités sur les investissements et les échanges intrarégionaux et internationaux, et un manuel qui détaille le module formation pour l’accès au financement et aux investissements intra-régionaux et internationaux.
Rachel KOMI