La semaine passée, l’AC Milan affrontait Pro Patria en match amical. Cette rencontre a rapidement tourné court lorsque des supporters ont commencé à scander des chants racistes à l’encontre du joueur d’origine ghanéene, Kevin-Prince Boateng. La réponse de l’ex-joueur de Tottenham ne s’est pas fait attendre : il a quitté le terrain après 25 minutes de jeu, suivi par ses coéquipiers, solidaires.
Sepp Blatter, le président de la FIFA, a réagi en condamnant le départ du joueur. Il avertit les clubs qui risquent le forfait si un tel scénario se répétait.
Prônant une tolérance zéro face au fléau du racisme qui engraine le football, il avoue que le sujet reste sensible mais que la politique de sanction est la seule issue possible.
Pour Kevin-Prince Boateng, si une telle situation se présentait à nouveau, il ferait les mêmes choix. Il fait part cependant de sa déception face au manque de compréhension de la part des autorités du football. Il néanmoins le soutien du monde du football et celui de son président, Berlusconi qui a confimé sur le site internet du Club, que le Milan AC quitterait le terrain a chaque fois que de tels chants racistes envahiraient un stade.
La Fédération italienne de football a annoncé son intention d’ouvrir une enquête sur cet incident.