Le groupe le plus panafricain vantant le mariage musical entre l’Amérique latine et l’Afrique, Africando, est de nouveau dans les bacs. C’est un opus de 13 titres qui a été commis par cette formation musicale. Il se nomme « Ketukuba » (titre d’un morceau qu’on retrouve sur la plage 4 de l’opus). Après le malinké, le fon, le mina, etc., Africando chante en créole cap-verdien, principale nouveauté sur cette production new look (la 8ème de la formation).
Créé il y a deux décennies, le groupe avait jusqu’ici bloqué son compteur d’albums à sept. Ce statu quo durait depuis près de 10 ans, suite au décès du grand salsero béninois Pedro Gnnonas. La faute aussi à la carrière solo très surchargée de chacun des membres du groupe. Cette nouvelle galette d’Africando mêle aussi revisitations de tubes salsa qui ont bâti la réputation du rythme aux quatre coins du monde.
Ibrahima Sylla (producteur) et Boncana Maïga (magicien de l’arrangement musical) sont à nouveau les principaux hommes-orchestres de ce disque d’Africando.
(Par Edem Gadegbeku)
Afriquinfos