Kenya/Une mise en garde contre l’excision a été lancée à l’endroit des parents

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Les vacances sont la période où le plus grand nombre d’excisions est pratiqué au Kenya. Au moment où la plupart des élèves sont en période de vacances, les parents sont mis en garde sur la pratique de l’excision.

La première loi votée sous Daniel arap Moi en 2001 n’interdisait l’excision que pour les filles de moins de 18 ans et prévoyait une peine de 12 mois de prison. Elle n’a jamais été mise en application.

Dix ans plus tard, c’est un texte beaucoup plus complet qui a été adopté par le Parlement avec des sanctions plus sévères. Elle prévoit 3 ans de prison, ou la prison à vie si l’opération, entraîne la mort de la personne. Elle prévoit également de punir toute personne aidant à la circoncision, permettant que l’acte ait lieu à son domicile, ainsi que les parents qui permettent que leur fille se fasse mutiler.

Si, jusqu’à la fin de l’année dernière, il y a eu peu de poursuites judiciaires, le procureur général Keriako Tobiko a accentué la pression cette année. Il a créé en mars dernier une unité au sein de son bureau, spécialement consacré à la lutte contre le phénomène.

A. Galley