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Cette institution estime que l'économie de ce pays d'Afrique de l'Est connaîtra une croissance régulière au cours des trois prochaines années, jusqu'à atteindre le seuil des 7 % de croissance en 2017.
« Les projections de croissance économique par exercice budgé taire prévoient une croissance de 5,9 % en 2013-2014, de 6,3 % en 2014-2015, de 6,6 % en 2015-2016, et de 6,9 % en 2016-2017 », a estimé le Trésor public dans son document de Révision budgétaire et de perspectives pour le premier trimestre du présent exercice financier, reçu vendredi.
Certains facteurs susceptibles de contribuer à la croissance à l'intérieur du pays comprennent l'amélioration des conditions mé téorologiques, le faible taux d'inflation et la stabilité des taux de change.
« La croissance sera renforcée par une augmentation de la production agricole suite à la réception de semences adaptées, par l'achèvement de projets d'infrastructures majeurs (par exemple dans les secteurs énergétique et routier), et par d'autres initiatives destinées à favoriser l'expansion des marchés ré gionaux, des zones d'exportation spéciales et des marchés des mati ères premières », indique ce document.
Le Trésor public estime que la demande intérieure devrait se renforcer avec le regain de confiance des investisseurs, suite au déroulement réussi des élections.
« Le gouvernement est déterminé à maintenir un régime de taux de change flottants avec des interventions limitées pour atténuer les facteurs erratiques des marchés interbancaires et de change. La stabilité dans ces fluctuations de taux de change permettra de renforcer les prévisions d'inflation faible », a déclaré le Trésor public.
Au premier trimestre, l'économie kenyane a marqué une expansion de 5,2 %, contre 4 % sur la même période en 2012.
