Le directeur d'administration du ministère du Logement, Ibrahim Hussein, a déclaré aux journalistes à Nairobi que le projet de politique a déjà été approuvé par le cabinet.
"Il est actuellement examiné par les acteurs concernés et sera ensuite discuté au parlement", a déclaré M. Hussein.
La politique sera ancrée dans le National Housing Act et émanera du projet d'amélioration des bidonvilles kényans. L'officiel a déclaré que cette politique a pour but d'appliquer les mesures qui empêcheront l'expansion des logements informels existants. "Nous proposons également d'offrir au secteur privé des bonus pour qu'ils puissent construire des maisons abordables", a-t-il expliqué.
"Aucun Kényan ne devrait livre dans ces conditions qui manquent de services sociaux de base tels que l'eau, les services d'hygiène et de santé", a-t-il souligné.
La secrétaire au cabinet des Terres et du Logements, Charuty Ngilu, a déclaré que la prolifération des bidonvilles est un grand problème.
"Leur croissance est alimentée par le manque de maisons abordables", a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté que la demande de logements s'élève à 250.000 chaque année, alors que l'offre est limitée à environ 35.000-50.000 unités par an. "Le gouvernement a par conséquent mis en place des mesures pour développer 300.000 maisons au cours des trois prochaines années via un partenariat public-privé", a informé Mme Ngilu.
