Ce centre d'informations, sous l'égide de la BAD, sera soutenu par le Programme des Nations unies pour le développement ( PNUD), et par les gouvernements d'Australie, du Canada et du Royaume-Uni.
S'exprimant à l'occasion du lancement de ce centre à Nairobi, le directeur de la BAD pour le Centre de ressources d'Afrique de l' Est (EARC), Gabriel Negatu, a déclaré que ce lancement venait à point nommé, ajoutant qu'une utilisation opportune de ce secteur pour accélérer le développement national et promouvoir la croissance économique nécessitait une planification minutieuse à cette étape critique.
« Afin d'aider tous ceux qui seront affectés par les activités d'extraction, que ce soient les citoyens, les organisations de la société civile, les entreprises, les partenaires de développement ou les donateurs, la BAD a fondé le Centre d'information pour le secteur de l'extraction », a déclaré M. Negatu.
Selon les estimations du gouvernement, les activités d' extraction représentent actuellement à peine 1 % du revenu national du Kenya, et moins de 2 % de ses recettes d'exportation.
Cette contribution doit augmenter de manière significative, selon les prévisions. Les estimations actuelles suggèrent que ce secteur pourrait représenter à terme jusqu'à 10 % du PIB.
La BAD soutien la Vision minière pour l'Afrique, qui définit la manière dont l'activité minière pourrait être utilisée pour soutenir le développement du continent.
« En tant que parties prenantes, nous estimons avoir un rôle spécial à jouer pour promouvoir le partage de connaissances au Kenya, du fait de nos performances passées en tant qu'organisateur et facilitateur de confiance du programme de développement durable de l'Afrique », a-t-il ajouté.
