Les hauts responsables de la santé ont déclaré que cette campagne d'un mois encouragerait les individus séropositifs à adhérer à la thérapie aux antirétroviraux, à un régime approprié et à un mode de vie sain pour renforcer leurs défenses immunitaires.
"L'approche du Kenya du traitement VIH met l'accent sur une approche globale comprenant l'adhésion à la thérapie par antirétroviraux (ART), une bonne nutrition, de l'exercice et une aide de conseil", a déclaré aux journalistes à Nairobi le directeur en exercice du Conseil national sur le sida (National Aids Control Council ou NACC), John Kamigwi.
Le taux de prévalence du sida au Kenya s'élevait à 5,6 % en 2013, et ce chiffre devrait baisser grâce à la campagne énergique menée par le gouvernement pour stopper les nouvelles infections.
M. Kamigwi a déclaré aux journalistes que le gouvernement et ses partenaires de développement avaient décidé d'assurer un accès universel au traitement et aux soins d'ici à 2015.
Dans son rapport annuel, le NACC a indiqué que 83,1 % des adultes vivant avec le sida avaient bénéficié de médicaments antirétroviraux en 2011. Quelque 40 000 personnes vivant avec le sida ont reçu une aide alimentaire et nutritionnelle, selon ce rapport.
Le Conseil national sur le sida a lancé, en collaboration avec le Global Fund, une campagne médiatique de masse en faveur du traitement antirétroviral pour accélérer la réalisation de l’objectif d'un accès universel à ce traitement.
Intitulé "Chagua Maisha", ou "choisir la vie", cette campagne doit être diffusée par les différents médias kenyans pour rappeler aux patients l'importance de la thérapie antirétrovirale.
"Cette campagne fera beaucoup pour veiller à ce que les personnes vivant avec le VIH/sida comprennent l'importance de prendre quotidiennement des médicaments antirétroviraux et d’adhérer au régime prescrit par un médecin", a déclaré la directrice des Communications du NACC, Jennifer Wamba.
Cette campagne d'un mois permettra également d'atténuer la stigmatisation et la discrimination dont souffrent les personnes vivant avec le VIH ou le sida.