Le Kenya cherche à atténuer l’impact du changement climatique sur la faune

Afriquinfos Editeur
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La stratégie nationale d'adaptation au changement climatique de la faune a pour but d'amener les gestionnaires des ressources fauniques à adopter une attitude proactive en ce qui concerne l'adaptation au changement climatique et la préservation de ressources précieuses pour les générations à venir, a indiqué le Service de la faune du Kenya (KWS).    

"Ces mesures d'adaptation sont essentielles pour préserver les écosystèmes et les ressources fauniques du Kenya ainsi que les moyens de subsistance et la richesse qu'offre la faune", a déclaré le Dr Samuel Kasiki, directeur adjoint du KWS en charge de la biodiversité, de la recherche et de surveillance. 
Le Kenya est confronté à des problèmes induits par le changement climatique, tels que les variations des conditions météorologiques, l'imprévisibilité des niveaux d'eau des lacs et rivières, les sécheresses et inondations fréquentes et prolongées, ainsi que d'autres catastrophes environnementales. La faune et le tourisme, qui sont les premiers moteurs de l'économie du pays, demeurent vulnérables aux impacts du changement climatique. L'activité humaine menace elle aussi la faune.

Ces deux dernières années, le braconnage des éléphants s'est considérablement développé. Dr Erustus Kanga, directeur adjoint du KWS pour la conservation et la gestion des écosystèmes, a déclaré que le Kenya a grandement souffert du changement climatique, évoquant notamment "la perte de la faune en raison des sécheresses prolongées, l'augmentation des cas de conflits homme-faune en raison de l'évolution des habitudes migratoires de la faune et des domaines vitaux, la multiplication des feux de forêts et des espèces envahissantes ainsi que les événements et conditions météorologiques extrêmes qui ont un impact négatif sur l'infrastructure du pays".        

Le KWS a proposé des interventions relatives à la gestion de la faune telles que la réduction de l'activité humaine dans les réserves, le maintien de l'eau à des niveaux élevés, la réduction de la pollution, le contrôle de la végétation exotique et la protection de la diversité dans les zones humides.