S'exprimant à l'occasion d'une réunion avec des membres de la Chambre des mines du Kenya à Nairobi, M. Kenyatta a déclaré que son gouvernement ne se contenterait pas de "miettes sous forme d’impôts" des investissements énormes dans le pays, car il serait tenu responsable si ces revenus n'étaient pas collectés.
"Nous sommes conscients que certains mineurs ont des licences depuis plus de 20 ans avec des bénéfices minimum", a ajouté M. Kenyatta.
Ces propos surviennent alors qu'un projet de loi sur le secteur minier est actuellement débattu au Parlement, avec pour but de guider l'exploitation des ressources minérales du pays.
Ce projet de loi, approuvé par le gouvernement en janvier, vise à faciliter la mise en place d'un secteur minier et minéral florissant pour éviter les déboires d'autres pays aux ressources minérales riches qui n'en ont tiré que dégradation de l' environnement, conflits et désagrégation sociale.
Le projet de loi a pour objectif d'attirer des investissements substantiels dans le mappage géologique, le développement des capitaux, l'exploration et l'exploitation des ressources minérales, et de faire du Kenya un centre majeur pour le traitement des minéraux, la création de valeur ajoutée et le commerce dans la région d'Afrique de l'Est. Selon les chiffres du ministère kenyan des mines, le Kenya n'a perçu de ce secteur que 247.000 dollars au cours de l'année écoulée.