Journée mondiale du « Bonheur » : Ban Ki-moon appelle les retardataires à se presser

Afriquinfos Editeur
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« Tous les peuples du monde aspirent à mener des vies heureuses et épanouissantes, à l'abri de la peur et du besoin, et en harmonie avec la nature », a fait savoir le numéro un onusien. « Le monde a besoin d'un nouveau paradigme économique qui reconnaît la parité entre les trois piliers du développement durable. Les éléments de bien-être social, économique et environnemental sont indissociables. Ensemble, ils définissent le bonheur brut mondial », a lancé M. Ki-moon à l’endroit des gouvernants de la planète. Aux yeux de l’Onu, il est important que les pouvoirs centraux sur la planète fassent aussi de la recherche du bonheur des populations une de leurs priorités, et non seulement les bons chiffres des agrégats macroéconomiques comme le PIB (Produit intérieur brut).

C’est en 2012 que l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 20 mars « Journée internationale du bonheur », sur proposition du Bhoutan qui reconnaît la suprématie du bonheur national sur le revenu national depuis le début des années 1970. Cet Etat s'est même doté d'un indice du « Bonheur national brut (BNB) », plus complet et représentatif du niveau de vie réel que le Produit national brut (PNB). Continent potentiellement riche, l’Afrique demeure la région du monde la plus pauvre de la planète, pesant à peine 2% dans les échanges mondiaux.