«La communauté togolaise vivant au Sénégal organise samedi une journée culturelle visant à "vendre la destination Togo" par la culture et relancer le tourisme longtemps resté "à plat" dans ce pays ». C’est ce qu’a annoncé le consul du Togo au Sénégal, Pascal Bléwussi Daugbey, à nos confrères de l’APS (Agence sénégalaise de presse). « La manifestation se déroulera durant toute la journée du samedi, à la Maison de la culture Douta Seck », a rajouté M. Daugbey.
« Nous voulons promouvoir le tourisme togolais et pousser les gens à aller visiter le Togo. Notre pays était mis au ban des accusés, son économie était à genoux et son tourisme à plat. Nous voulons aujourd’hui redorer le blason et faire en sorte que les gens aillent visiter notre pays (…) Nous voulons développer l’économie de notre pays, à travers la Culture, qui est un facteur de rapprochement. Et à travers cette journée, nous voulons emmener les Sénégalais qui n’ont pas encore été au Togo à y aller », a encore dit le consul Daugbey à nos confrères sénégalais.
Femme et tourisme
Cette manifestation sera aussi l'occasion d'«honorer la femme togolaise. Ce que nous recherchons, à travers cette journée, c’est promouvoir et fêter la femme togolaise et tout ce qu’elle fait pour les hommes », a-t-il dit.
« Nous voulons en profiter pour honorer et valoriser la femme togolaise, raison pour laquelle nous avons choisi cette date pour lui rendre hommage », a insisté le sieur Daugbey.
Plusieurs activités sont programmées pour cette journée: Réjouissances, jeux de société, présentation et vente d’une variété de plats togolais et prestations culturelles des cinq régions qui composent le Togo.
M. Daugbey annonce la présence samedi prochain du ministre sénégalais de la Culture et du Patrimoine, Abdou Aziz Mbaye, de sa collègue chargée de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, et des ambassadeurs des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Près de 500 Togolais vivent en terre sénégalaise ; les Sénégalais vivant au Togo sont au nombre de 15.000 selon des chiffres officiels.
Par E. G.
Afriquinfos
