JIF 2025: Les sociétés égalitaires sont plus prospères et plus pacifiques (Antonio Guterres)

Afriquinfos Editeur
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Antonio Manuel de Oliveira Guterres aux côtés d'une jeune fille d'Afrique (photo, DR).

New York (© 2025 Afriquinfos)- Le SG de l’ONU, le Portugais Antonio Manuel de Oliveira Guterres, à la faveur de la JIF (Journée internationale de la femme) 2025, a formulé un message spécial à l’intention de la communauté internationale. Message appelant au renforcement du multilatéralisme.

«Lorsque les portes de l’égalité des chances sont ouvertes aux femmes et aux filles, tout le monde y gagne. Les sociétés égalitaires sont plus prospères et plus pacifiques, et constituent le fondement du développement durable», a pointé d’entrée le patron de l’ONU et ex-PM portugais.

Antonio Guterres vantant les mérites d’un soldat de la paix (photo, DR).

Et de rappeler le parcours opéré par l’application des 30 ans des recommandations de la célèbre et historique Conférence de Beijing. «En cette Journée internationale des femmes, nous célébrons trente ans d’avancées et de progrès réalisés depuis la Conférence historique des Nations Unies organisée à Beijing. Celle-ci a transformé les droits des femmes et permis de réaffirmer qu’ils étaient des droits humains», a expliqué le SG de l’ONU.

«Depuis, les femmes et les filles ont renversé les barrières, brisé les stéréotypes et revendiqué la place qui leur revient. Mais, nous devons être lucides sur les défis à relever. Bafoués ou restreints, les droits humains des femmes sont menacés. Des atrocités séculaires – la violence, la discrimination et les inégalités économiques – continuent d’accabler les sociétés», a rappelé encore l’ex-PM Portugais.

«De nouvelles menaces, comme les algorithmes qui véhiculent les stéréotypes, créent des inégalités dans les espaces en ligne, ouvrant la voie à de nouvelles formes de harcèlement et d’abus. Au lieu d’observer une généralisation de l’égalité des droits, nous assistons à la banalisation de la misogynie. Nous devons combattre ces outrages», mobilise aussi ce leader politique, en pointant les défis de l’heure en matière de défense des droits de la femme.

«Et continuer d’œuvrer pour que les femmes et les filles disposent des mêmes chances que les hommes et les garçons. Nous devons agir pour débloquer des financements afin que les pays puissent investir dans l’égalité – et pour faire de ces investissements une priorité. Agir pour assurer l’égalité d’accès à des emplois décents, pour combler l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes, et pour résoudre les difficultés liées au travail domestique», a poursuivi le SG de l’ONU dans la même veine.

«Agir pour renforcer et appliquer les lois visant à mettre fin à toutes les formes de violence contre les femmes et les filles. Agir pour garantir la pleine participation des femmes à la prise de décision, notamment dans le domaine de la consolidation de la paix. Et agir pour éliminer les barrières qui empêchent les femmes et les filles d’accéder aux filières des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques», a davantage mobilisé l’ex-député Antonio Guterres.

«Le Pacte pour l’avenir et le Pacte numérique mondial donnent des orientations qui doivent guider ces actions. L’épanouissement des femmes et des filles profite à tout le monde», insiste le dirigeant de l’ONU. En concluant: «Ensemble, prenons des initiatives fortes pour faire de l’égalité une réalité pour toutes les femmes et toutes les filles, pour garantir leurs droits et pour leur donner des moyens d’action, dans l’intérêt général, partout».

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